Décembre 1796 Janvier 1797
Hoche acceptait donc la mission de porter un coup mortel à notre principal ennemie et la flotte de Morard de Galle avait mission de le porter sur la côte d’Irlande. Mais la puissance navale française n’était pas encore au point de réorganisation qui eut permis de mener à bien de telles entreprises, et surtout la marine et l’armée n’étaient pas, chez nous, dressées aux actions collectives comme celles qui eussent été nécessaires pour en assurer même la mise en train : les divisions et les navires français arrivaient isolément à la baie de Bantry, s’attendaient, ne ne voyaient rien venir et finissaient par rentrer au port sans avoir rein tenter voir oser ;
Hoche s’en allât mourir en Allemagne, convaincu que notre détestable marine ne pouvait et ne voulait rein faire.
Le 19 mai 1798
Le vice Amiral Brueys d’Aigaliers fit appareiller la flotte de Toulon alors que tout le monde croyait que celle-ci était inopérante. Il
Brueys un revenu de l’ancienne marine qui en avait toute les prudences les oublia pour se confier en
1758 1805 Horace Nelson
Nelson était avant tout un marin , marin anglais et homme d’exécution. Tel l’avaient montré ses services antérieur et la part qu’il avait prise aux premières campagnes contre les Français, tel il devait être jusqu’à la fin de sa carrière.
Nelson était peu instruit et incapable de s’adapter aux grandes conditions de la politique, il était d’une valeur morale médiocres, en dépit de ses affections de piétisme, et devait à plusieures reprises se laisser entraîner par d’assez basses passions et actions laides et méprisables.
Mais il avait un ascendant incomparable sur ses officiers et hommes d’équipage, qu’il avait transformés en une bande de frères.
Il possédait une rapidité décision foudroyante, une science de la mer sans égal et, dans l’ordre de la tactique, une souplesse, une ingéniosité qui allait lui permettre d’arracher des succès d’écrasement avec une arme que l’on croyait vouée à n’obtenir plus jamais que des demi résultats ; il a été l’instrument essentiel de la grandeur anglaise.
Sa première recherche la flotte de Toulon, car la mal chance avait si l’on puis dire filer entre les doits lors de sa sortie de Toulon.
La cherchant dans toutes la méditerranée il apprend que le flotte de Napoléon se trouve en Egypte où il la retrouve a Aboukir.
Bonaparte en avait besoin pour son soutient et sa conquête, elle devait ancrée à Alexandrie mais il n’y avait pas de fond d’où le choix d’ Aboukir.
Brueys était donc resté sur cette rade ouverte prenant toutes dispositions de défense qu’il avait pu imaginait contant sur sa supériorité que tous accordaient à une flotte au mouillage contre un adversaire obligé de manoeuvrer.
Mais Nelson attaqua vent arrière et forçat la flotte française a appariller pour venir en aide à son avant-garde.
Breuys se trouvât sans pouvoir utiliser toutes ses forces.
L’attaque de Nelson fût d’ailleurs encore améliorée par l’initiative d’un de ses capitaines, Foley, qui entraîna la moitié de ses navires entre l’ennemi et la terre, si bien que 7 ou 8 navires français seulement, sur les 13, eurent à combattre des deux bords contre 13 anglais .
A 10 heures du soir le vaisseau amiral français l’Orient sauta avec tout son équipage ; les uns après les autres, succombèrent. Le dernier le Tonnant qui sous les ordres Dupetit-Thouars avait acquis une gloire immortelle amena pavillons dans la journée du lendemain.