La révolution française ouvre une nouvelle période dans l’histoire de la marine mondiale. De là, et pricipalement de l’époque du Consulat et de l’Empire, date l’omnipotence de la flotte britanique et plus généralement de la grande Bretagne sur maintes parties du globe. La magnifique Marine de Louix XVI est décapité dans ses états majors. Elle perd ses bons équipage. En 1791, la France dispose de 86
vaisseaux, 76 frégates, 47 corvettes ou avisos, et “37 autres batiments de guerre”. Les malheurs de Toulon et quelques maladresses, sans parler des trahisons, ramènent le nombre de 86 vaisseaux à 74. L’imprudente et inutile expédition de Bonaparte en Egypte réduit ce chiffre à 51. pendant une quinzaine d’année, les affaires de terre occupent trop le chef de l’état, qui ne goute que médiocrement les marins — à l’exception de quelques favoris – pour que la flotte repre’nne une place considérable dans le monde. La Marine est négligée. Ce qui explique tout .Car Bonnaparte dispose de l’une des 3 plus importantes marines de l’europe ( l’Angletterre exceptée ), à savoir : la marine française, la marine néerlandaise et la marine eszpagnole, et de l’un des trois plus “beaux” empires coloniaux. Le résultat se traduit par la perte de l’empire français, de l’empire espagnol et de l’empire néerlandais. Les Anglais en profitent pour se tailler la plus belle flotte et le plus bel empire, et ils pourront aisément s’imposer au monde, un siécle durant.
Cependant, les navires français restent excellents et l’adage est bien connu :
L’idéal, c’est un vaisseau français monté par un équipage anglais !
La marine française commence à se perdre quand à Toulon , des officiers royalistes livrent la ville et le port aux anglais et leurs alliés momentanés : les espagnols.
Les Britaniques en profitent pour détruire l’arsenal le plus impoirtant des français et ils s’emparent d’une partie de la flotte réunie dans le port et la rade.
Les anglais, commandés par l’amiral Hood, jettent l’ancre en rade le 23 août 1793, la république est abolie, et Loiux XVII proclamé roi. Quelques mois plus tard, Barras reprendra Toulon.
Ailleurs , près de Groix, le & août 1793, Morard de Galles, avec 19 vaisseaux, se trouve en présence de l’amiral britanique Howe ( 17 ans ). Mais l’Anglais ne semblant pas préssé d’engager la bataille. Le français se hate alors de regagner Belle île, mu par un sentiment de prudence justifié. Les troubles de la révolution se font sentir, les officiers sont divisés entre eux, les équipages refusent d’obéir, la discipline est morte, et les meilleurs marins sont en prison, morts ou imigrés.
Un sursaut se produit quand le conventionnel Jean Bon Saint-Andrés ( un des plus robuste ouvriers de la gloire maritime française) prend en main les destinés de la marine.
Il ne triomphe pas immédiatement. Néanmoins, il remet de l’ordre dans la flotte et dans les services à terre, à Brest notamment.
Faire mieux que lui est imposible : on ne prépare pas de bons commandants, des officiers de valeurs en quelques semaines, ni mois. La France a un amiral extraordinaire en la personne de Villaret de Joyeuse, les capitaines des navires sont courageux mais de médiorcre tacticiens. On le voit lors de la bataille du 13 parial en l’an II (juin 1793).
Le 27 mai, l’amiral Villaret de Joyeuse reconnaît la flotte de l’amiral Howe, quelques coups de canons sont échangés. Villaret n’a pas pris la mer pour livrer bataille navale, mais pour protéger l’arrivé d’un convoi de céréales attendu d’Amérique. En conséquence, et en accord avec Jean- Bon Saint Andrés, l’amiral français s’efforce d’éloigner les britaniques de la route que doit suivre le convoi, et il manoeuvre pour attirer l’amiral anglais Howe assez loin.
Le lendemain le combat reprend. Pertes sont égales, mais déjà grandes. L’indomptable et le Tyrannicide se battent héroiquement, mais perdent leurs mats, et doivent être pris en remorque. Le combat cesse quand la brume apparaît. Elle sépare les combatants pendant plusieurs jours. Puis, après cet intervalle, la bataille reprend. Elle prend même la physionomie d’une très grande bataille. C’est le 13 parial ( 1 juin1794 ), connu dans l’histoire par le combat et le sacrifice du Vengeur du Peuple (commandant Renaudin). La journée se solde par une lourde défaite des français.
Certes, le convoi tant attendu passe mais il coute à la France 6 vaisseaux capturés par les Anglais, et l’envoi par le fond du Vengeur du peuple. Les deux tiers le l’équipage périssent avec le batiment, mais on chante la Marseillaise en mourant. Le commandant Renaudin fut fait prisonnier et conduit en Angleterre sur les pontons pour prisonniers. En juin 1795, nouvelles rencontres entre français et britaniques : les amiraux Villaret de joyeuse et Vence se heurtent à l’amiral Cornwallis, devant l’ile de Groix, échange de coups de canons, se séparent, et se retrouvent à huits jours de là. Mais les forces ne sont pas égales, les équipages français ne sont pas sufisament entrainés, pour ne pas dire pas entrainés, les signaux de l’amiral français incompris ou non executés par mauvaises volontés. Un vaisseau cependant “le Tigre” (capitaine Bedout), se bat magnifiquement contre cinq Anglais. <Debout est mon héros> s’écria Villaret de Joyeuse. Le Tigre a perdu 450 hommes, tous ses mats et canons sont démontés, sa coque est percée, transpercée. L’eau rentre et envahie loe navire. Il faut se rendre.
Mauvaise journée que ce 23 juin 1795. Trois vaisseaux tombe au mains de la flotte de Lord Bridport.
Les nerlandais eux-mêmes amoindris par la Révolution, ne sont plus de taille. Leurs marins, toutefois , équipage et états majors demeurent éfficaces, voir excellents. Ils sucombront quand même successivement, et, pour la Marine des Pays Bas, c’est une période d’éclispe.
En méditérranée, la France fait la paix avec l’Espagne, ce qui facilite grandement les opérations de Bonaparte en Italie ( 1796-1797). Cette campagne se termine par le chute de la république de Venise, qui n’est plus une bien grande puissance navale, et à laquelle le coup de grâce se trouve être alors porté. Les unités navales utilisables sont employées à l’expédition des îles lonniennes (l’Heptanèse), livrées par les vinitiens aux français, qui ne les garderont pas. L’une des prises faites à Venise consiste dans le Bucentaure, admirable navire de parade, galère de l’état, qui serty chaque année à une cérémonie originale, e mariage du Doge de Venise avec l’Adriatique. Ce jour-là, le >Doge jette un anneau à la mer. Le corps diplomatique, de hautes personnalités éttrangères, des notables italiens assitent à cette fête. Le Bucentaure est considéré comme une vraie relique.
Les Esapagnols ne se flattent pas d’avoir changé de calp.
La neutralité leur eût mieux convenu. Les Français ne sont pas en état de les aider contre les Britaniques et ceux-ci leurs font payer cher leur entrée dans le conflit. Au cap Saint-Vincent, en 1797, l’amiral John Jervis, qui recevra d’ailleurs le titre de comte de Saint-Vincent, inflige une grande défaite aux valeureux Espagnols, Jevis commandera ensuite la “Channel-Fleet”, la la flotte de la Manche. Il impsera à la marine britanique la disipline la plus rigoureuse quiue se puisse imaginer, et, ensuite, comme prelier Lord de l’amirauté , il travaillera longtemps et énergiquement à débarasser la marine anglaise des négligences, de la corruption administrative.
Les débuts de Nelson
La bataille du cap Saint Vincent , le 14 février 1797, sous les ordres de l’amiral John Jervis, se trouve un autre marin Anglais extraordinaire, Horace Nelson, qui commande le Captain et livre un combat
audacieux et trionphant à trois vaisseaux espagnols : le Santa Trinidad, le San Josef et le Sant Nicolas. C’est au cri de “mort ou victoire !” que Nelson entrainera ses hommes à l’abordage du SanNicolas et que du même élan, il caputrre le San Josef alors bord à bord avec le premier. Nelson reçoit les épées de sEspagnols vaicus et les passe à un de sess matelots. Nelson est désormait sur le chemin de la gloire. Sa femme s’inquiéte, Nelson est à présent contre-amiral et chevalier de l’ordre du Bain.
J’espère, lui écrit Fanny, j’espère sincèrement, mon cher mari, que vous laisserez faire à d’autres toutes ces actions merveilleuses et terribles, telles qu’aborder des navires.
Nelson ne se ménage pas, et, à la guerre les boulets ne ménagent personne. Déjà il est borgne. A l’été de 1797, devant Santa deTenerife, un boulet l’abat. “Je suis un homme mort !” murmure t-il.
Il a seulement l’épaule droite fracassée, et il faut lui couper le bras.< Que le chirugiuen se presse et prépare ses instruments… Je sais qu’il faut me couper le bras. Le plus tôt sera le mieux !”
Et au chirugien : “Allons-y ! ”
Nelson fait jeter son bras à la mer. Et, tout de suite, il apprend à se servir de sa main gauche pour écrire. Il traverse une période de crise, craint pour son avenir pour un amiral borgne et manchot. Il reçoit une pension considérable : mille livres par an. Toute l’Angleterre s’ entretient de ses hauts faits. Pourtant, il se lamente. Aussi au début de 1798, quand l’Amirauté britanique est renseignée sur les préparatifs de Bonaparte à Toulon, pour l’expédition d’Egypte, Nelson redemande-t-il du service. Il est agréé, et c’est avec trois vaisseuax, quatres frégates et un sloop qu’il surgit en Méditérranée.
D’entrée, cela commence mal. Un coup de vent du nord-ouest disperse son escadre. Il est rejeté avec ses vaisseuax sur le cote italienne. Il n’a plus de nouvelles de ses frégates. Mais l’Amirauté détache de Gilbratar onze vaisseaux pour enforcer Nelson, qui en prend le commandement au large de Barcelone.
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